Les Parties à la présente Convention,
[1] Profondément préoccupées par l’ampleur de la pandémie de COVID-19 et par ses répercussions délétères sur la santé humaine, physique et mentale, ainsi que par ses effets dévastateurs sur les économies, les sociétés et les écosystèmes, à l’échelle mondiale ;
[2] Conscientes de la vulnérabilité de toutes les nations face aux pandémies, ainsi que de l’étroite interdépendance qui existe entre la santé humaine, la santé animale et l’environnement dans l’apparition des zoonoses ;
[3] Conscientes en outre que la crise planétaire provoquée par la pandémie de COVlD-19 a exacerbé les fragilités et creusé les inégalités au sein et entre les pays, en particulier les pays en développement, entravant sérieusement l’accomplissement de progrès dans la réalisation des Objectifs de développement durable ;
[4] Constatant que l’application effective des conventions relatives à l’environnement et aux droits humains est fortement compromise par les contraintes liées à la pandémie de COVlD-19 ;
[5] Ayant à l’esprit l’article 55 de la Charte des Nations Unies qui vise à créer les conditions de bien-être favorisant les solutions des problèmes internationaux de santé publique ;
[6] Rappelant les résolutions pertinentes du Conseil de sécurité des Nations Unies, notamment : la résolution 2532 adoptée en 2020 par laquelle il se déclare « gravement préoccupé par les conséquences dévastatrices de la pandémie de COVID-19 dans le monde entier » ; et la résolution 2565 adoptée en 2021 où il souligne que la lutte contre cette pandémie requiert un renforcement de la coopération et de la solidarité, ainsi « qu’une action internationale coordonnée, inclusive, globale et mondiale » …