Couverture de JDJ_295

Article de revue

Le Centre des apprentissages de Phalempin

Pages 33 à 36

Notes

  • [1]
    Le centre d’apprentissage fait partie des établissements de La Sauvegarde du Nord, Association Départementale du Nord pour la Sauvegarde de l’Enfant à l’Adulte (ADNSEA), dont le siège est situé à Lille, rue Colbert ;http://www.lasauvegardedunord.org
  • [2]
    On retrouve ici la mise en œuvre d’une des recommandations de l’ANESM : « Les activités de groupes permettent aux parents de se distancier des relations duelles et de leur propre situation. Elles leurs donnent la possibilité d’accéder à des points de vues différents » (« L’exercice de l’autorité parentale dans le cadre du placement », p. 35).
  • [3]
  • [4]

1Le Centre des apprentissages de Phalempin[1]est un établissement habilité par l’Aide sociale à l’enfance et la Protection judiciaire de la jeunesse. Il accueille des adolescents repérés pour leurs difficultés sociales et familiales, leur comportement déviant souvent délinquant. Ces jeunes sont placés par les juges des enfants, au titre de l’enfance délinquante ou de l’enfance en danger et par le Conseil général.

2Les admissions sont permanentes en fonction des places disponibles et les durées de séjours varient entre quelques jours et plusieurs années.

3Le projet du Centre s’articule autour de trois missions : accueillir, éduquer, former. Le Centre propose à chaque jeune un dispositif d’accueil de jour ou en hébergement avec accompagnement éducatif en lien avec leur famille, une formation scolaire et professionnelle individualisée, un suivi médical et un soutien psychologique.

4Nous avons rencontré son directeur, Denis Van Lancker et la psychologue, Béatrice Cotton.

Genèse du dispositif actuel

5Depuis plus de 50 ans, le Centre des apprentissages accueille des adolescents, à qui il propose :

  • des espaces de formation scolaire et pré-professionnelle ;
  • des lieux d’hébergement avec un accompagnement éducatif.
Depuis l’ouverture du Centre, le 1er janvier 1949, les publics accueillis et leurs problématiques, leur environnement familial et social, les modes d’accompagnement éducatif et pédagogique ont évolué.

6En 1949, il y avait urgence, juste après guerre, à créer des établissements pour « rééduquer » les jeunes délinquants. Il convenait d’éviter la prison à ces jeunes qui ne pouvaient être remis chez eux, en raison d’un climat familial parfois « anti-éducatif ». Par ailleurs, la guerre avait donné à ces adolescents de fâcheuses habitudes de facilité et de mauvaise débrouillardise : fraude, trafic, vol, troc. Ces derniers rejetaient l’école et le travail. Leur reprise en main s’imposait au sein d’un contexte éducatif surveillé. Ceux-ci ne pouvaient trouver leur salut qu’en réintégrant par le travail la société civile. Ainsi, il apparut nécessaire de créer des établissements capables de préparer et de réaliser l’insertion professionnelle de ces jeunes en difficulté.

7D’où la volonté clairement exprimée de créer un établissement ouvert sur l’extérieur, offrant une prise en charge individuelle au travers d’activités de revalorisation : pré-apprentissage polyvalent, apprentissage, et activités de loisirs (sports, clubs, participation à des clubs extérieurs), avec une ouverture sur l’environnement social et professionnel au travers d’un réseau d’artisans.

8Pendant près de 40 ans, le Centre d’Apprentissage Artisanal s’est développé sur le site de Phalempin, notamment sur le plan architectural et a trouvé sa place dans la commune avec laquelle les liens étaient nombreux. Les modes d’accompagnement éducatif et les initiatives en matière de formation ont évolué par le biais d’adaptations, sans que l’établissement ne connaisse jamais de véritables remises en cause de son fonctionnement.

9Le Centre a connu une restructuration importante ces dernières années. Un travail de fond tant au niveau de l’équipe, que des structures et de remaniement du projet.

10Marie Califice : Quelques éléments d’analyse pour mieux comprendre la mission du Centre ?

11Réponse : En dix ans, les problématiques des jeunes accueillis se sont complexifiées et massifiées et elles se révèlent de plus en plus tôt. Des problématiques nouvelles apparaissent comme l’exclusion scolaire et la déscolarisation d’un nombre croissant d’adolescents qui ne sont pas en capacité de suivre une formation professionnelle ou de trouver un emploi.

12Des problématiques sans cesse plus complexes et plurielles, qui conjuguent difficultés psychiques, problèmes familiaux, sociaux et professionnels, obligeant à travailler sur des champs nouveaux : logement, santé, accès au droit…

13Des problématiques qui souvent demandent une approche à la fois clinique et juridique et un partenariat développé avec des organismes ou institutions extérieurs, notamment pour des jeunes en situation de rupture, ceux qu’on appelle « incasables » ou « borderline ».

14Elles appellent la mise en œuvre d’actions à partir d’un cadre conceptuel précisé dans le « Texte de politique générale » adopté par l’assemblée générale en 2000 et faisant référence pour toutes les équipes de professionnels. Le projet dans sa globalité nous est apparu riche et favorable à un épanouissement du jeune.

15Si le projet est à considérer dans sa globalité, en ce qui nous concerne nous nous arrêterons sur la place laissée aux parents. Nous reprendrons toutefois quelques principes conceptuels constitutifs du projet :

  • la personne accueillie est au centre de la démarche ;
  • le travail avec les familles ;
  • la diversité des formes de prises en charge et d’accompagnement ;
  • le partenariat ;
  • l’évaluation, comprenant l’évaluation des professionnels et l’analyse des parcours du jeune ;
  • développer la citoyenneté quotidienne et la participation des jeunes ;
  • garantir la sécurité de chacun, jeune et adulte, lutter contre toute forme de maltraitance. Une procédure de gestion des incidents et de prévention de la maltraitance institutionnelle est mise en place au Centre des apprentissages ;
  • prendre en compte la souffrance psychique des jeunes.
Le travail avec les familles (repris du projet du Centre des apprentissages) : « Accueillir un adolescent, c’est aussi accueillir et accompagner sa famille. On ne peut laisser de côté les difficultés et souffrances des adultes qui vont l’accompagner car, quand les adultes sont trop envahis par leurs propres souffrances et difficultés, l’adolescent est livré à lui-même au moment où il a besoin de repères et d’attention… Il faut développer les points d’appui qui favorisent la responsabilisation tout en tenant compte de leurs difficultés du moment.

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16Deux axes de travail sont retenus :

  • travailler en amont et réfléchir à la prise en compte, peut être avec d’autres modalités, de l’accompagnement de certaines familles afin, par exemple, d’éviter le placement de l’adolescent ou de préparer son autonomie.
  • associer plus étroitement les parents au travail éducatif et thérapeutique réalisé avec leurs enfants et leur permettre d’avoir une place dans la réflexion sur la vie des établissements. De nouvelles formes de participation sont à rechercher conformément au décret de la loi du 2 janvier 2002 rénovant l’action sociale et médico-sociale ».
M.C. : Donner la place aux parents… oui, mais afin que cela ne reste théorique comment cela se passe dans la réalité ?

17Réponse : Chaque fois que cela s’avère possible et autorisé, le Centre des apprentissages tente d’établir, dès la demande d’admission, une relation de collaboration avec la famille. Cette démarche est fondée sur la conviction que toute institution se leurre si elle croit pouvoir réussir seule, là où la famille a échoué.

18Par ailleurs, il est vain de mobiliser des énergies sur des voies déjà parcourues sans efficacité par la famille.

19Sans une alliance définie et « repérante » avec la famille, le jeune risque de se retrouver enfermé dans un conflit de loyauté entre l’établissement et sa famille.

20M.C. : Avez-vous toujours connu cette préoccupation d’un travail étroit avec les parents ?

21Réponse : En 2003, lors de la procédure d’admission, la psychologue recevait les parents. Cette dernière est très sensible au sujet de la « parentalité » et attentive à laisser la place notamment aux pères. Elle a orienté son travail dans ce sens.

22Lors de ces entretiens Madame Cotton s’est rendue compte que les parents avaient des choses à dire, avaient même « besoin de dire ». Cette préoccupation est partagée par la direction.

23M.C. : Comment l’équipe éducative a-t-elle accueilli votre projet ?

24Réponse : Ce projet a été élaboré avec les équipes. Elles ont répondu présents, ont accepté la remise en cause de leur pratique professionnelle, même si cela bouscule le quotidien. Certes, tous n’ont pas adhéré à cette posture nouvelle qui consiste à ne plus faire sans, à ne plus faire comme si, mais bien à respecter les droits des parents, à solliciter leur autorisation, leur avis et leur aide.

25Les équipes éducatives et pédagogiques du Centre reconnaissent aux familles des compétences et des savoir-faire, des valeurs, des droits et des responsabilités. Ces familles ne sont pas en toute puissance et en toute compétence, mais elles sont accueillies et sollicitées lors de l’accompagnement de leur enfant.

26Les parents sont régulièrement informés sur l’évolution de leur enfant dans le cadre des rencontres spontanées ou provoquées pour des points mensuels avec le référent social, ainsi que dans le cadre des rencontres d’évaluation des projets individuels.

27M.C. : Jusqu’où associez-vous les parents ? Jusqu’où les informez-vous ?

28Réponse : Les parents sont également informés des incidents et des événements majeurs qui ponctuent la vie de leur enfant au Centre. Cette information est réalisée rapidement, elle est de la responsabilité de l’éducateur de permanence sur le groupe et sera reprise par l’éducateur principal du jeune ou le chef de service qui reprendra contact avec les parents, au plus tôt.

29Les parents participent de droit aux réunions de synthèse concernant l’évolution de leur enfant. Ils sont invités régulièrement à l’occasion de manifestations culturelles annuelles (feu de la St Jean, concert, exposition des travaux,…), des journées portes ouvertes, des repas de retour de camps…

30Le directeur, le chef de service éducatif, les éducateurs des groupes de vie, les enseignants et les éducateurs d’atelier sont disponibles pour toute rencontre sollicitée par les parents [2].

31M.C. : Pouvez-vous décrire la structure que vous avez mise en place, que vous appelez « L’atelier des parents » ?

32Réponse : Depuis 2008, l’atelier des parents est un espace d’accueil, de rencontre, d’échanges et d’écoute. Ainsi en son sein les parents sont acteurs de par leur participation et leur expression. Les parents peuvent y dire leurs mots et leurs maux, déposer leurs inquiétudes, leurs difficultés et leurs angoisses. Cet espace doit constituer un lieu ressource dans la rencontre avec les autres parents d’abord, avec les professionnels ensuite. Cet espace est ouvert a tous les parents du Centre et donc a ceux du Service d’accueil de jour (SAJ). Les modalités des rencontres s’organiseront dans le cadre de manifestation simple : repas, débats, projection, toujours en présence de deux professionnels, un éducateur, un psychologue. Béatrice Cotton, psychologue, a accepté d’en prendre la responsabilité.

L’accueil parental est ouvert à toutes les familles du dispositif

33L’accueil parental est un lieu de rencontres entre les parents, où sont évoquées les difficultés inhérentes aux fonctions parentales. Les familles des jeunes placés au Centre des apprentissages hésitent à évoquer leurs difficultés face à leur enfant difficile. Il importe avant tout de rompre l’isolement de ces parents et d’inciter les familles à ne pas se replier sur elles-mêmes.

34Il s’agit ici de favoriser la relation entre des parents confrontés aux mêmes questions, aux mêmes difficultés. Dans cet objectif, est privilégié tout support où les parents sont présents.

35Un des principes d’action et d’animation de ce lieu parental est la valorisation prioritaire des rôles et des compétences des parents : responsabilité et autorité, confiance en soi, transmission de l’histoire familiale, protection et développement de l’enfant.

36L’éducateur et la psychologue proposent des rencontres en petit groupe, voire « en individuel ». Il ne s’agit pas ici de développer des thérapies familiales mais de proposer un lieu d’élaboration d’une relation différente entre les parents et leur enfant, les parents et les professionnels.

37Par ailleurs, des rencontres thématiques ou culturelles permettent la confrontation des expériences et des analyses entre parents et professionnels. Elles contribuent à raviver la conscience d’une responsabilité partagée, où les parents repèrent qu’ils ne peuvent ni ne doivent assumer seuls la fonction éducative.

38L’objectif de ces carrefours et de ces entretiens individuels est de permettre aux parents de se poser comme adulte et parent capables de répondre d’eux-mêmes et d’être répondants pour leurs enfants, après qu’ils aient pris conscience et énoncé les valeurs personnelles et communes auxquelles ils se réfèrent.

39M.C. : Une donnée est à prendre en considération, vous êtes dans l’organisation mandatée par une instance judiciaire, les parents peuvent-ils êtres dégagés de toute réserve ou, peuvent-ils s’exprimer en toute confiance ?

40Réponse : Vous posez ici, la question de la réserve, du secret face au mandat judiciaire de l’institution. Ce temps d’échange est connoté de la discrétion nécessaire. Pour autant, en cas de révélation de faits graves, deux temps se dégagent : celui du signalement circonstancié et celui du travail de soutien avec la famille ou la personne concernée.

41M.C. : Si nous abordons la notion de contrôle : comment travailler entre l’aide et le contrôle ? Comment travailler avec une famille qui ne demande « rien », qui ne veut pas d’aide mais y est contrainte ?

42Réponse : L’idéal est de se dégager de l’alternative piégeante qui induit d’être dans la relation d’aide ou dans le contrôle. Ils nous invitent à trianguler en renvoyant vers l’instance judiciaire.

43Faire ainsi alliance avec la famille ; établir une sorte de partenariat avec la famille face à ce qui nous est demandé (sous-entendu par le juge). Construire un travail, famille-organisation, dans l’intérêt de l’enfant. L’autorité mandante devient alors le tiers extérieur et cela permet de préserver la relation.

44M.C. : Les familles peuvent être réfractaires ou peu enclines à une collaboration comment cela se traduit-il ?

45Réponse : Désinvestissement, craintes ou lassitude qui se traduisent par des absences au rendez vous, des non réponses aux invitations, voire, rarement, par des jugements négatifs ou des agressions verbales envers le personnel éducatif de l’établissement…

46M.C. : La genèse du projet … cela a dû faire l’objet de réflexion et de projets en amont ?

47Réponse : Béatrice Cotton, psychologue clinicienne a beaucoup travaillé sur le lien familial et la nécessité d’accompagner les parents dans une démarche de réassurance et de découverte de leur capacité. De plus elle a animé des formations autour de la notion de la parentalité en école de formation de travailleurs sociaux, notamment et a participé à la revue de l’IFAR [3] sur ce thème.

48Denis van Lancker directeur d’établissement a travaillé avec le docteur Titran, médecin pédiatre, et a pu participer à quelques rencontres de l’association ESPER [4] qui permet d’aider les femmes enceintes et les mères alcoolo-dépendantes en apportant l’information nécessaire qui leur permettra d’accéder à toute aide médico-psycho-sociale pour elles et leurs enfants. L’accompagnement est fait de rencontres informelles et régulières, individuelles ou collectives. Le tout basé sur une stabilité des intervenants et la régularité dans les interventions.

49C’est un point d’ancrage : quand ça va ou quand ça va pas, c’est là où on prend les décisions d’aide pour ceux qui sont en panne, c’est là où on peut pleurer, rire, crier sa haine pour son enfant et en même temps son amour… C’est un espace que l’on peut quitter pour prendre l’air et revenir. C’est un lieu où l’on essaie d’écouter et de comprendre l’autre.

50Ensemble ils ont porté ce projet de l’Atelier des parents, soutien à la parentalité voire même aux parentalités.

51À la différence de la Maison Verte de Françoise Dolto, il ne s’agit pas ici de recevoir parents et enfants pour leur proposer un temps commun de parole et d’écoute. L’Atelier des parents du Centre des apprentissages se propose de recevoir exclusivement les parents, en couple ou séparément, en groupe, afin de réfléchir avec eux sur la difficulté de se positionner face à ces jeunes en souffrance, en rupture et en opposition quasi permanentes.

52Pour ces adolescents, l’idée de grandir, de se distancier des images parentales fait rappel des notions de stabilité et de sécurité internes susceptibles de permettre cette distanciation, en lien avec un ancrage affectif qui sécurise. Ceci constitue l’essentiel de la mission éducative du Centre.

53Par ailleurs, chaque parent et donc plus particulièrement ceux dont les enfants sont accueillis au Centre sont confrontés aux mêmes difficultés :

  • dans leurs fonctions parentales inhérentes à la période « adolescentaire » de leurs enfants (limites, autorité, sexualité,…) ;
  • dans leur modalités relationnelles éducatives inadaptées telles que la violence, la menace, l’agressivité, l’exclusion, le lâchage, l’abandon, etc. ;
  • le non respect des « places transgénérationnelles » de l’adolescent et du parent (copinage, la « parentification du grand »…).
Ces parents, que nous rencontrons le plus souvent au moment d’une crise, dans un contexte relationnel où ils sont moins assurés de leurs réponses, fragilisés dans leurs positions symboliques, fragilisés sur le plan narcissique et par conséquent peu à même de soutenir des mouvements internes chez leurs enfants, « réactivateurs d’angoisses ».

54Le contexte social et économique actuel, la modification des cadres familiaux, l’affaiblissement des systèmes de référence et les divers phénomènes de rupture et d’isolement qui infiltrent le corps social, donnent une lisibilité particulière, voire une autre dimension, à la période de l’adolescence, certains troubles pouvant témoigner d’un certain échec des mécanismes d’inscription dans le monde adulte.

55L’Atelier des parents vise tout d’abord à réassurer les parents en l’existence de leurs talents, de leur capacité à être père et mère, à prendre leur place.

56De plus, il est un des moyens de maintenir un lien positif, même symbolique avec eux. Ces parents sont nos partenaires dans la tentative d’éducation conjointe de leur enfant. Ils ne le sont que par leur tolérance et/ou acceptation de la distance qui se concrétise de fait à l’occasion du placement.

57M.C. : Dans la pratique à quel rythme organisez-vous l’ouverture de l’atelier ?

58Réponse : Concrètement, l’Atelier des parents ouvre par séquences de deux ou trois heures. Il est exclusivement ouvert aux parents des enfants accompagnés par le Centre des apprentissages et est animé par Mme Cotton, psychologue, toujours accompagnée d’un ou d’une éducatrice. Ces temps sont l’occasion de table d’hôtes, de réalisation de petits bricolages, de projections et/ou de rencontres. Autant de prétextes à confronter les points de vue, briser la solitude, entendre et écouter les autres parents.


Date de mise en ligne : 27/09/2014

https://doi.org/10.3917/jdj.295.0033

Notes

  • [1]
    Le centre d’apprentissage fait partie des établissements de La Sauvegarde du Nord, Association Départementale du Nord pour la Sauvegarde de l’Enfant à l’Adulte (ADNSEA), dont le siège est situé à Lille, rue Colbert ;http://www.lasauvegardedunord.org
  • [2]
    On retrouve ici la mise en œuvre d’une des recommandations de l’ANESM : « Les activités de groupes permettent aux parents de se distancier des relations duelles et de leur propre situation. Elles leurs donnent la possibilité d’accéder à des points de vues différents » (« L’exercice de l’autorité parentale dans le cadre du placement », p. 35).
  • [3]
  • [4]

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