Les cookies (ou témoins de connexion) sont apparus au cours des années 1990 avec les premiers navigateurs internet. Ce sont de petits fichiers qui sont automatiquement déposés sur l’ordinateur lorsque les personnes naviguent sur internet. Ce sont des morceaux de texte inoffensifs, mais intrusifs, qui sont stockés localement et peuvent être facilement supprimés mais tout aussi facilement consultés à distance.
Le considérant 30 du RGPD parle des cookies en précisant que « les personnes physiques peuvent se voir associer, par les appareils, applications, outils et protocoles qu’elles utilisent, des identifiants en ligne tels que des adresses IP et des témoins de connexion (“cookies”) ou d’autres identifiants, par exemple des étiquettes d’identification par radiofréquence », qui peuvent laisser des traces. Les cookies peuvent avoir des utilisations positives (pour permettre vos achats en ligne) mais ils sont souvent utilisés pour mesurer l’audience d’un site web ou à des fins publicitaires. Ils sont dès lors très (trop) intrusifs, parfois même à l’insu de l’internaute en dépit des obligations à charge des éditeurs de sites web qui sont toujours très friands de cookies. D’autres technologies se sont ajoutées aux cookies comme les pixels invisibles. Il s’agit là d’images de taille très réduite incluses dans une page web que vous visitez et qui sont à même de collecter et de transmettre des informations comme l’adresse IP de votre ordinateur dans le but toujours de mieux vous tracer sur internet et de créer des profils…